Réflexion : Arrosage passif.

J'ai creusé un peu le sujet et il y a plusieurs méthodes qui permettent d'obtenir un arrosage passif pour le jardin en dehors d'un système de goutte-à-goutte qui est impossible dans notre cas.


Le premier et le plus accessible c'est le goutte-a-goutte par évaporation/condensation.
L'idée c'est d'avoir un récipient qu'on remplit d'eau, et de poser à l'envers un autre récipient plus large qui le recouvre. L'eau va s'évaporer naturellement du premier récipient pour rencontrer la paroi du second sur lequel elle va se condenser et perler pour redescendre progressivement sur le sol.
Par contre je n'ai pas trouvé beaucoup de retours par rapport à cette méthode, (fréquence de remplissage des récipients.) et comme l'arrosage se fait dans une région assez précise et en surface, il faut en gros mettre un double récipient par plant.

Petit schéma pour comprendre :
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|    |eau|    |
|    |____|   |


Cette solution aurait l'avantage qu'elle est peu onéreuse puisque ça pourrait fonctionner avec des bouteilles en plastiques ou d'autres récipients récupérés si on estime que le plastique dans le sol c'est pas l'idéal de l'écologie.



Enfin le second, un peu plus compliqué mais très chouette c'est le système des Oyas.
Le mieux c'est de regarder la petite vidéo explicative.



Site du seul fabricant français :
https://www.oyas-environnement.fr/oyas-a-enterrer-c102x2534196

Les avantages sont nombreux, car un Oya de grande taille  (10L) se remplit une fois tous les 10jours en gros et il permet d'arroser une surface d'1m² environ.
Il en existe une version intermédiaire de 5L, mais il y a peu de détails quant à la surface qu'ils permettent d'irriguer.
En plus d'être écolo, il y a une dimension pédagogique à promouvoir un système vieux de 4000ans et ça permet de propager une solution on ne peut plus adaptée aux problèmes d’arrosage et de sécheresse.

Le gros gros inconvénient de cette solution est qu'elle est très onéreuse et qu'on est pas à l'abri que quelqu'un vienne déterrer nos Oyas...

Après, peut-être qu'on peut trouver un potier local qui pourrait s'y intéresser et tenter de nous en faire des moins chers?

Hey ! Pas mal ton sujet là, ça mérite qu'on s'y attarde un peu
C'est dommage qu'on n'aie pas de retours sur ta première méthode d'évapo-condensation. L'idée est simple et peu onéreuse, ça me plairait bien d'essayer pour s'en rendre compte par nous même.
Par contre j'imagine que l'efficacité peut dépendre pas mal du matériau utilisé pour le récipient du dessus (métallique pour un meilleur échange thermique ? ou au contraire plutôt isolant comme verre ou plastique?)

Sinon la méthode des Oyas parait idéale mais chère si on souhaiter s'en servir à grande échelle, on pourrait peut-être s'en procurer un chez le fabricant et voir ensuite avec un potier local s'il serait intéressé d'en fabriquer d'autres ?

J'avoue que je testerais bien des oyas, quitte à se dire qu'on en mets pas partout mais juste dans un ou deux bacs pour expérimenter (en communiquant aussi par panneaux que c'est aussi pour expérimenter)

Après, j'hésite aussi à en acheter quelques-uns pour tester dans mon jardin.

Je trouve qu'en plus de l'aspect pratique, ça peut presque être esthétique d'avoir des petits bouts d'oyas qui sortent de terre dans des surfaces entretenues.

Et si la ville finançait des oyas ? Allez, c'est un peu utopiste, mais si on ne demande rien... on n'aura rien !
Avec le cas de cet été extrêmement sec, ils doivent se poser quelques questions en interne aux espaces verts. Comme on l'avait évoqué en réunion, la place de la comédie pourrait être un lieu d'expérimentation pour quelques techniques comme celle-ci !